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Unité Pastorale "Grain de Sénevé"

au fil des pages depuis 30 ans déjà ...

16 septembre 1995 et quelques années après ...

Au 3 juin, en la mémoire de St-Charles Lwanga et ses compagnons.

Frères et sœurs du Grain de Sénevé, et au-delà,

Frères et sœurs, c’est la dernière fois que je prends la plume pour signer l’édito du journal de notre UP GDS et tourner une page de ma mission comme Responsable d’Unité Pastorale GDS où j’ai été nommé depuis le 1er janvier 2018, soit quelques 7 ans et demi et à 3 mois de célébrer mes 30 ans d’ordination sacerdotale le samedi 13 septembre 2025 dans l’église où je fus ordonné le 16/9/1995, à savoir l’église Saint-Adrien à Ixelles. (Cette église étant aussi celle d’une de mes paroisses d’origine, à savoir celle de rite latin ; l’autre étant la chapelle du Foyer oriental chrétien au 206 avenue de la Couronne à Ixelles devenue depuis un certain temps, lieu de la pastorale slovène catholique de rite latin.).

Et en outre,  le mardi 3 juin je revenais de la dernière session des RUP (responsables d’Unité pastorale) qui vient d’avoir eu lieu à Drongen ces lundi 2 et mardi 3 juin avec les actuels ou certains futurs RUP francophones de Bxl, les intendants/antes des doyennés, quelques membres du vicariat de Bxl, les deux animatrices de l’équipe d’accompagnement des UP à Bxl francophone, une 10aine de membres des pasteurs des communautés linguistiques (de langues/cultures et/ou rites différents) et en présence de notre évêque – Mgr Luc Terlinden – et son vicaire épiscopal pour Bxl, et son adjointe Marie-Françoise Boveroulle.

Ma première impression est que la situation de l’Eglise du Christ qui est à Bruxelles a fort changé depuis 30 ans, de même qu’en 7 ans et demi dans ce quartier de Bruxelles que je connaissais un peu depuis que j’avais passé mes deux ans de 2ème stage comme séminariste de 2nd cycle à l’Unité pastorale de la Woluwe, ainsi que 3 ans et ½ de première nomination en paroisse comme coresponsable pastoral à l’UPW constituée de 3 paroisses à savoir l’église St-Lambert de WSL, l’église de la Sainte-Famille WSL et celle de St-Pierre à WSP, et les communautés qui y vivaient : comme la communauté de rite byzantin de la rue Eggerickx WSP, ou les sœurs franciscaines de l’avenue Père Damien, la communauté de la messe du Shopping de Woluwé, la communauté des salésiens WSL, les communautés néerlandophones avec Zuster Lea des Annonciades d’Heverlee, E.H. Leo Bollen (père du St-Sacrement), E.P. Pros Lievens sdb, Chris Ruelens (past. werkster), la communauté de la MDJ (messe des jeunes) sous l’église St-Lambert WSL, les animatrices pastorales de cette CMDJ qui se sont succédées depuis Bernadette Frère, Gaëtane de N, sœur Michèle Fovet op, et les aventures de l’EPJ (équipe pastorale jeunes), l’ELJ (équipe liturgique jeunes), le journal de la CMDJ mensuel, les veillées rameaux, les Shaloms (le dimanche soir après la messe des jeunes) et Shaloms témoins, ma participation à l’animation de l’Unité scoute de la 42ème SBPB et tant d’autres groupes …

mes premières expériences en 1994-95 des réunions décanales des Woluwé où je côtoyais feus l’abbé Jean Van Belle, l’abbé Jean Jadoul, l’abbé Pierre Leroy, et l’abbé Georges Haas, avec feu le doyen Jacques De Cock et l’abbé Michel Christiaens, Christiane Cludts qui a longtemps animé les réunions en question (jusqu’il y a un an en fait), l’abbé Philippe Mawet et l’abbé François Lagasse et feu l’abbé Jacques Vanderveken et le doyen Michel Bollen avec qui je fus nommé pour animer les trois paroisses de l’UPW après avoir terminé mes deux années d’études de licence en œcuménisme à Rome.

Que de visages rencontrés et pour lesquels je pourrais faire mémoire de tel ou tel échange, de tel ou tel haut moment : les pélés à Turin avec les 12-15, celui à Assise toujours avec les 12-15, celui à Loyola encore avec les 12-15, etc. et avant cela déjà le pélécycle dans mon premier lieu de stage à Court-St-Etienne et à Beaurieux avec feu le doyen Freddy Baillien et l’actuel doyen de Nivelles : l’abbé Albert-Marie Demoitié.  Là aussi de grandes propositions pour les jeunes avec le cyclisme, avec les passages à la crêperie bretonne et ses crêpes mikado à LLN, l’accompagnement de la catéchèse notamment à Beaurieux, les chorales, les réunions décanales là aussi avec notre cher confrère aîné l’abbé Luc Verstraete toujours vivant [1]. Le curé de Villers-la-Ville, un historien bien connu par sa Flore des saints (abbé Omer Englebert), le curé de Marbaix et celui de Marbisoux. Tout un programme, les paroisses de Bousval et Noirhat dont s’occupait aussi l’abbé Albert-Marie Demoitié qu’on pensait être mon frère aîné ?). 

La découverte du travail pastoral remarquable d’une auxiliaire de l’apostolat – feu Claire Voussure – sœur du chanoine André Voussure ancien inspecteur de l’enseignement et ancien prêtre de notre paroisse de St-Henri et au terme de sa vie, aumônier des Sœurs trappistines de NDame de Soleilmont près de Fleurus.

Dans ces paroisses de premier stage en 1ère et 2ème année de théologie parachuté de Bxl vers le Brabant wallon dans un autre monde …  et une autre culture …

Ma première rencontre se fait un soir à la cure de Court-St-Etienne, Albert-Marie Demoitié est venu me chercher en voiture à la gare d’Ottignies : première opération, le Doyen principal Freddy Baillien me dit : ‘on va voir si tu as la vocation’ … et il me met à l’Orval … J’ai passé le test de l’Orval ou des Orvaux et j’ai pu poursuivre mon stage avec deux prêtres riches en humanité, très différents mais se connaissant bien et se complétant dans divers domaines ; très différents de caractères mais en les mariant d’excellente manière.

Avant ces temps de stage, existaient les temps d’insertion pastorale que j’ai eu la joie de vivre en logeant au séminaire ND d’Espérance de Limelette : je revenais le week-end ou un peu plus à la paroisse St-Boniface à Ixelles et à ND de la Cambre et je participais aux célébrations, au service d’acolytat, aux temps festifs avec la fameuse tombola de St-Boniface garnie grâce aux soins de Francoise Demeuldre-Coché qui connaissait bien tous les commerçants du quartier. 

Une personne étonnante de bonté, et d’accueil fut pour moi l’abbé François (ou Frans) Bellemans curé-doyen d’Ixelles de St-Boniface et ND de la Cambre avec l’aide des Pères du Très St Sacrement : le père Julien Evrard, le père René Collignon, le père Krystof Wojniack, et aussi l’abbé Jacques Bau, l’animatrice de la pastorale italienne - la Signora Tina Anastasi qui logeait à cette cure aussi -, le père Laurent Dauwe, neveu de ma fleuriste de ma paroisse d’origine, dont les funérailles présidées par l’archevêque congolais à la basilique nationale de Koekelberg ont laissé un peu découvrir tout le retentissement de sa présence à la pastorale africaine à Bruxelles et au-delà via le centre Amani, via toutes les célébrations de sacrements, la messe à St-Boniface, les veillées funèbres, etc. 

L’abbé Bellemans savait recevoir ses confrères, les acolytes, … Néerlandophone mais exilé un temps en France, il était devenu membre de la pastorale francophone aussi et guidait la barque du doyenné d’Ixelles avec sagesse, humour, bienveillance, humilité, patience, …

Le père Robert Godding sj bollandiste, s’occupait de célébrer pour les Italiens, outre les Philippins dont il s’occupait aussi. Un autre grand homme était le père Pierre Mourlon-Beernaert sj qui apportait toute la sûreté de sa science exégétique mais avec l’esprit malicieux amenant des petits jeux à décomposer pour se tourner vers les plus jeunes de la paroisse St-Boniface.

André Vanderstraeten et son épouse Sandra (André est devenu diacre permanent) et avec toute sa grande famille a réalisé une présence vivifiante à St-Boni et ailleurs et notamment dans la pastorale du mariage. Il est aujourd’hui pensionné et est parti vers le Brabant W.

Autres personnes qui m’ont accueilli : l’abbé Christian Tricot originaire de ma paroisse d’origine et que j’ai retrouvé au hasard d’une session « saisis par Jésus de Nazareth » à Thy-le-Château alors géré par les sœurs ND d’Afrique.  Christian a été un des premiers à m’apprendre à prier parce que oui, prier cela s’apprend … et Dieu sait qu’il y aurait là tout un grand champ où semer … JP 2 parlait de ces laboratoires de prière à créer dans le document Novo Millenio ineunte … un beau chantier en perspective !

Christian m’a introduit au patro Ste-Croix grâce à l’abbé Guy Van den Eeckhaut qui m’avait proposé de venir aider durant les camps patros … « Le patro Sainte-Croix, on y croît ! : tout un programme non ?  Alors durant ces camps, l’aumônier y restait tout le camp avec les trois sections d’âge différents et des activités diverses mais avec un lieu en dur pour manger tous ensemble. Les plus jeunes : benjamins et benjamines dormant dans le dur, et les plus grands - Alpines et Conquérants - sous tentes.  Quelles joies de préparer une animation recherche de sens basée sur des valeurs communes à découvrir et faire vivre au jour le jour. 

Grâce à l’aide de Michel Brouillard ancien animateur national du Patro, et avec un couple du tonnerre Annie et Gaëtan L. et puis toute une série de jeunes animateurs que Christian allait recruter en faisant le tour des écoles notamment à St-Boniface XL … ce furent la création d’amitiés à LT solides et enracinées dans des buts communs et se retrouvant tous les ans pour faire mémoire avec petit à petit non seulement les personnes, mais leurs enfants, devenus ados et bientôt eux-mêmes parents … Heppenbach, Amel, Sainte-Marie Chevigny, quelques-unes de nos étapes des camps d’été comme autant de temps forts avec l’animation recherche de sens et portée par un certain Esprit illuminant l’Evangile.

Et la découverte des responsables du séminaire ND d’Espérance de Limelette où j’ai fait la connaissance de l’abbé Jean Simonart qui avait un grand flair … spirituel et dans l’humilité gardait toujours la grande profondeur … l’abbé Christian Vinel – décédé depuis lors – et qui a donné au séminaire un nouvel élan sous la houlette du chanoine Etienne Van Billoen qui logeait part-time à Limelette et à « La Linière » le séminaire à Bruxelles.

L’abbé Christian Vinel qui était encore jeune ? était animateur d’équipe du 1er cycle du séminaire francophone du diocèse.  Il avait pour mission d’opérer et faire manifester le discernement pour que nous puissions découvrir à quoi le Seigneur nous appelait et qui Il était ou pouvait devenir pour nous …

Pour ce faire des temps de réunion d’équipe, de repas d’équipe, de sorties d’équipes, de retrouvailles avec l’autre moitié du séminaire de Bruxelles, … et pendant la semaine quelques initiations et cours pour la remise à nouveau pour tout le groupe de nos convictions de foi … avec un cours de philosophie avec Mr Adolphe Grégoire, un cours sur les sources de la  vie spirituelle avec le Père Pierre de Béthune osb, prieur du monastère de Clerlande, un cours sur la liturgie avec feu le Père Etienne AMORY grand musicien devant l’Eternel et tout feu tout flamme pour nous partager sa vie pastorale et sacramentelle à St-Joseph de Blocry, feu le chanoine Roger AUBERT qui venait nous partager la quintessence des sciences historiques ecclésiastiques et l’événement concile Vatican II…), avec l’abbé Henri De Mulder qui nous éveillait à la culture cinématographique, ainsi qu’aux divers arts, avec le frère Grégoire Maertens osb de Clerlande qui nous initiait à la prière des psaumes avec de petits graphiques bien à lui et qui nous faisaient entrer autrement dans ce livre des louanges du Seigneur.

L’abbé Jean Simonart préparait les récollections mensuelles avec des propositions de tous les lieux possibles pour nous permettre d’en faire l’expérience et ainsi nous faire découvrir des lieux pour faire halte … nous avions aussi chacun l’un ou l’autre tâche pour la vie commune … nettoyage, repas du soir, prière de la liturgie des heures, eucharisties d’équipe, jardinage et embellissement de la chapelle, temps de sport : marche/course selon les dons de chacun, ping-pong, kicker, badminton, basket, et tonte de la pelouse même l’été ?, …

Le mercredi nous allions ensemble à la messe du mercredi soir à St-François d’Assise pour participer aussi à la vie étudiante du site universitaire LLN.  Découverte là d’autres visages dont celui de Raymond Thysman qui disait à chacune et chacun : « frère ou … sœur … » et il le pensait et le vivait vraiment.  Raymond qui était connu comme un vieux sou dans tout LLNeuve et offrait son sourire bienveillant.

La pastorale étudiante était une famille d’initiatives les unes plus étonnantes que les autres … et chaque mercredi, qu’attendait-on le plus ??? ‘les annonces finales’ ? car portées par un tandem avec notamment Etienne Chomé qui se déguisait avec tel ou tel accessoire pour parler de la nage parrainée, ou autre et ils avaient réussi à créer le suspense …

 

Les célébrations avec un accompagnement musical très fort et aussi la chorale bien connue de la Ribambelle … et tous les kots à projet de la paroisse … une multitude de projets qu’ils avaient à défendre pour pouvoir être accrédités par l’UCL et rester kots à projets l’an d’après … la participation aux 24 H vélo avec quelques-uns aux heures plus délicates, aller rejoindre ceux qui avaient un peu abusé de quelque dive bouteille et les aider à reprendre souffle et leur proposer une aide discrètement.

Raymond Thysman n’était pas seul, il avait plusieurs vicaires venus des autres diocèses. Raymond étant de notre diocèse et ayant vécu au Congo longtemps et à l’université là-bas, il y avait l’abbé Gérard Glaudot pour le diocèse de Namur, l’abbé Helmut Schmitz pour le diocèse de Liège, la sœur selon la chair de l’abbé Philippe Dupriez, Geneviève Dupriez qui offrait des laboratoires d’initiation à la prière  et à l’immersion dans la Parole de Dieu dans la chapelle-aquarium de l’église St-François d’Assise LLN.

L’UCL regorgeait de nombreux prêtres aux études … en théologie et autres branches du savoir. Ce qui faisait que lors de la messe du mercredi notamment pour faire vivre le sacrement de réconciliation, ils avaient beaucoup de main d’œuvre de toutes couleurs qui rendaient possible ce beau sacrement.

La messe du mercredi était un temps fort pour être au plus proche des étudiants de notre âge, partager leurs joies et leurs tristesses, leurs espérances et leurs désirs …

J’avais eu la joie de préluder ce temps de 1er cycle au séminaire de Limelette par un temps de deux ans en Sciences religieuses à LLN. L’Institut des Sciences Religieuses travaillant de pair avec la faculté de théologie de LLN préparait des étudiants pour devenir profs de religion et/ou pour devenir étudiants bacheliers de théologie voire plus encore. 

Ces jeunes désireux de devenir profs de religion étaient plein d’idéal … cela donnait du tonus à l’institut et la faculté et rendaient possible de réaliser des projets divers.  Outre les études bien entendu ?. Selon les années, toute une formule de parrainage avait cours entre les plus aînés des étudiants et les plus nouveaux pour que ce que les premiers avaient reçu, ils puissent le proposer aux autres : belle occasion de mieux se connaître et apprendre à s’entraider : j’ai eu la chance de faire la connaissance de quelques-uns des étudiants de Sciences Re qui avaient repeint les cabines téléphoniques d’une des places de LLN en noir- jaunerouge …. Ils furent mes parrain/marraine de baptême étudiant.  Et si l’un est parti assez vite pour sa vie de travail, l’autre Marie-Line a eu un parcours atypique : elle logeait à l’auberge des Bruyères comme étudiante. Après sa licence en Sciences Re, elle a suivi tout un cheminement spirituel et est entrée au monastère de Rixensart osb.  De là après quelque temps elle est partie en Israël dans une communauté sœur osb de rite oriental.  Et de là elle est passée à l’orthodoxie au patriarcat d’Antioche.  Elle est revenue en Belgique, et a donné cours de religion catholique comme religieuse orthodoxe ? C’est beau l’œcuménisme.  Avec et grâce à elle, quand j’étais curé à Ste-Croix XL on a pu être accueillis à l’Institut St-Boniface pour faire la fête des peuples du 31 décembre avec tout le groupe des jeunes de Taizé accueillis chez les paroissiens.  Elle m’a aussi bien aidé au moment de l’occupation de notre église par des personnes afghanes.

Pour ce temps des sciences religieuses, j’ai logé d’abord dans un kot un peu spécial … où la nuit, les fêtes nocturnes étaient nombreuses … à tel point que les tapis-plains se ressentaient de l’usage abusif en intérieur des lances à incendie …

Portés par un culte certain à quelques dives bouteilles, ils chantaient la nuit dans le kot et venaient tambouriner sur ma porte que je gardais fermée, on ne sait jamais. 

L’année d’après, j’ai cherché un lieu un peu plus calme, que ce kot en face du café de l’Ecume des jours et j’ai été accueilli pendant un an comme étudiant au Séminaire interdiocésain St-Paul prévu pour les étudiants universitaires ; outre les étudiants belges s’y retrouvaient aussi des séminaristes ou religieux et prêtres de nombreux pays européens (France, Pologne, Hollande, …), africains (Congo, Burundi, Nigéria, Rwanda, …) Américains (Amérique du Sud : Brésil, …).

Tout ce petit monde avait un parcours commun, priait ensemble, mangeait ensemble mais suivait leurs cours dans les universités ou instituts avec les autres étudiants.  L’accompagnement spirituel était offert à tous :  tant les séminaristes que ceux qui étaient accueillis dans la maison avec un certain projet …). Nous bénéficions aussi des récollections mensuelles, ou parfois un pélé à Rome …

La grande opportunité a été de faire la rencontre de jeunes séminaristes qui venaient suivre les cours de philosophie à l’ISP de LLN et qui ensuite allaient poursuivre leurs études souvent à feu l’IET (institut d’études théologiques de Bruxelles) et poursuivre encore d’autres études.  L’archidiocèse de Paris selon l’élan du Cardinal Lustiger fut un grand pourvoyeur de séminaristes pour LLN :

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Résultat d’images pour père antoine guggenheim Je pense à l’actuel évêque de Nanterre – Mgr Matthieu Rougé – ou encore au chanoine Antoine Guggenheim qui a lancé avec d’autres le projet du Collège des Bernardins et continue à soutenir les pôles de recherche. 

Résultat d’images pour l’abbé Brice de Malherbe

 Je pense au Père Brice de Malherbe qui s’est spécialisé dans la bioéthique et les pastorales de la santé.  Le Père Brice de Malherbe, théologien, diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris, est prêtre du diocèse de Paris et chapelain à la cathédrale Notre-Dame de Paris.(…). Il intervient régulièrement comme expert auprès de la Conférence des évêques de France ou du Saint-Siège. [2]

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Je pense à l’abbé Frédéric Pelletier du diocèse de Belley-Ars.  Vicaire général du diocèse, le P. Frédéric Pelletier est à ce titre le collaborateur principal de Mgr Roland. Il porte de multiples responsabilité notamment comme responsable diocésain de la formation au ministère presbytéral, responsable de la Pastorale familiale, responsable des mouvements et associations, conseiller spirituel de l’Enseignement catholique...

Résultat d’images pour père Xavier Loppinet Je pense au père Xavier Loppinet op – docteur en théologie - devenu pionnier dans les retraites par internet à Lille (Avent dans la ville etc.)  et ailleurs ; il enseigne la théologie spirituelle au Séminaire. Il est aumônier diocésain des sourds et malentendants. Il est prieur du couvent dominicain de Rennes et responsable du Pèlerinage du Rosaire et aujourd’hui aumônier pour les personnes sourdes-muettes.   

Résultat d’images pour Père Milad Zakhary Je pense au père lazariste Milad Zakhary, égyptien copte catholique. Il était issu de la police de son pays.  Il a fait tout un chemin et est venu étudier auprès de feu le frère André de Halleux ofm professeur des richesses de l’Orient à LLN.  Il a été nommé responsable de séminaire au Liban tout un temps. Il habite en Egypte et est responsable d’un musée sur le Linceul de Turin. 

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Le contenu généré par l’IA peut être incorrect. Je pense à l’abbé Wladyslaw Zuziak de Pologne : prêtre catholique polonais, philosophe, éthicien, professeur des sciences humaines, il fut recteur de l'Université pontificale Jean-Paul II de 2010 à 2014En 1985, il commence des études doctorales à l'Université Catholique de Louvain.[3] Professeur, devenu doyen de la Faculté de Philosophie.  et doyen de la faculté de philosophie de l'Académie pontificale de théologie. En 2010, il a été nommé recteur de l'Université pontificale Jean-Paul II. Actuellement, il exerce un ministère pastoral dans l'église mariacka à Cracovie et enseigne l'éthique à l'Université pontificale Jean-Paul II.

Résultat d’images pour agénor brigenthi Je pense au Père brésilien Agenor Brighenti, devenu expert théologique. Docteur en théologie de l'Université Catholique de Louvain (Belgique) et professeur émérite de l'Université Catholique Pontificale du Paraná (Brésil) a été nommé comme nouveau coordinateur de l'Équipe théologique-pastorale du CELAM. [4]

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Je pense encore à l’abbé Roderick VONHÖGEN des Pays-Bas. C’est un prêtre catholique de l'archidiocèse d'Utrecht. Il est également actif en tant que chroniqueur, podcasteur, conférencier et expert en médias Il a étudié la philosophie, la théologie et la communication à Louvain-la-Neuve, Bruxelles, Utrecht et Rome et est le fondateur de Star Quest Production Network (SQPN)[5].

Ces visages sont pour moi autant de frères dans le sacerdoce mais aussi des amis avec qui nous avons fait route à un moment de mes années de formation …

Je pense encore aussi à ces confrères que j’ai côtoyés à Rome au Collège Pontifical Belge durant mes deux ans pour l’obtention de la licence en sacrée théologie dans la même université que le pape actuel, ou que saint Jean-Paul II avait fréquentée.

Interview with Bishop Bawai Soro - YouTube Confrères au Collège Belge : qu’ils fussent belges (FR, NL, …) ou camerounais, polonais, libanais, même français, … et ensuite vinrent via Mgr Bonny, des confrères des autres églises et communautés dont l’un Mgr Ignatios Sotiriadis de l’église orthodoxe autocéphale d’Athènes est devenu évêque, un autre prêtre syriaque … et dans la section œcuménique de la Pontificia Universitas Sanctus Thomas Aquinas doctor Angelicum : ils venaient de Hollande, d’Afrique (Tanzanie …), d’Irlande, d’Ecosse, du Royaume Uni, des  USA, et notamment Mar Bawai Soro originaire de l’Eglise Assyrienne de l’Orient et évêque de Seattle aux USA et membre du dialogue international entre l’église catholique romaine et l’Eglise assyrienne d’Orient et qui a fait le choix de rejoindre l’église catholique dans l’église chaldéenne.

 

En terminant cette relecture je vous propose quelques phrases du pape Léon 14 prononcées ce jeudi 12 juin 25 à l’adresse des prêtres de son diocèse de Rome :

le Pape Léon XIV a invité ses prêtres à marcher ensemble et unis en ces temps marqués par la violence dans le monde, par la pauvreté et la crise du logement à Rome. «Si nous essayons ensemble d'être exemplaires dans une vie humble, alors nous pouvons exprimer la force rénovatrice de l'Évangile»,  (…)

 Le Saint-Père a entamé son discours en remerciant les membres du clergé du diocèse de Rome pour leur «vie donnée au service du Royaume», pour leur «labeur quotidien» et leur «générosité dans l’exercice du ministère».

Léon XIV a aussi reconnu «la souffrance et l’incompréhension» vécus par certains «dans le silence».  

«Vous rendez des services différents, mais vous êtes tous précieux aux yeux de Dieu et dans la réalisation de son projet», a assuré le Souverain pontife.

Le Pape Léon XIV leur a livré trois axes de réflexions.

      1. Le besoin d’un élan de fraternité sacerdotale

En premier lieu, l’importance de l’unité et de la communion. Une communion presbytérale vécu au premier chef à Rome, car «selon une tradition ancienne, il est habituel de vivre ensemble, aussi bien dans les presbytères que dans les collèges ou dans d'autres résidences», a expliqué le Pape, qui fut lui-même ordonné prêtre à Rome en 1982 puis étudiant de droit canonique à l’Université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin (Angelicum) jusqu’en 1987.

«Le Seigneur sait bien que ce n'est qu'unis à Lui et unis entre nous que nous pouvons porter du fruit et donner un témoignage crédible au monde», a-t-il précisé, avant de mettre en garde contre «un climat culturel qui favorise l'isolement ou l'autoréférences» et face auquel personne n’est à l’abri.

Léon XIV appelle ainsi à la vigilance «car, outre le contexte culturel, la communion et la fraternité entre nous rencontrent aussi des obstacles, pour ainsi dire "internes"qui concernent la vie ecclésiale du diocèse, les relations interpersonnelles, mais aussi ce qui habite nos cœurs, notamment ce sentiment de lassitude qui naît parce que nous avons vécu des épreuves particulières, parce que nous ne nous sommes pas sentis compris et écoutés, ou pour d'autres raisons».

L’évêque de Rome propose ainsi son aide «pour que chacun retrouve la sérénité dans son propre ministère», mais demande pour cela «un élan de fraternité sacerdotale enraciné dans une vie spirituelle solide, dans la rencontre avec le Seigneur et dans l'écoute de sa Parole».

 

      1. Exemplarité dans la mission

le Pape Léon XIV a à nouveau appelé à l’exemplarité: «Je vous le demande avec le cœur d'un père et d'un pasteur: efforçons-nous tous d'être des prêtres crédibles et exemplaires !».  

“«Nous sommes conscients des limites de notre nature et le Seigneur nous connaît en profondeur; mais nous avons reçu une grâce extraordinaire, on nous a confié un trésor précieux dont nous sommes les ministres, les serviteurs. (…) Aucun de nous n'est à l'abri des suggestions du monde, et la ville, avec ses milliers de propositions, peut même nous éloigner du désir d'une vie sainte, en provoquant un nivellement par le bas où se perdent les valeurs profondes de la vie sacerdotale. Laissez-vous encore attirer par l'appel du Maître, pour sentir et vivre l'amour de la première heure, celui qui vous a poussé à faire des choix forts et des renoncements courageux».”

      1. Engagement prophétique au service du monde

Enfin, le Saint-Père a exhorté le diocèse de Rome à regarder avec une «clé prophétique» les «défis de notre temps», à savoir les violences, les inégalités, la pauvreté, la marginalisation sociale qui touche le monde mais aussi la Ville éternelle.  (…)

Dans ce monde «complexe et exigeant», le Pape appelle à «à accueillir ces défis, à les interpréter de manière évangélique, à les vivre comme des occasions de témoignage. Ne les fuyons pas !».

Le Pape a conclu en assurant son Église de sa proximité, de son affection et de sa volonté de marcher à ses côtés, ainsi qu'en réitérant les trois conseils proclamés à son égard:

« Confions notre vie sacerdotale au Seigneur et  demandons-lui de GRANDIR dans l'unité, l'exemplarité et l'engagement prophétique au service de notre temps ».

 

[1] (il portait 103 ans en avril dernier) et demeurant avec sa sœur : lui qui avait accueilli Pie Tshibanda dans sa paroisse de Tangissart-Sart-Messire-Guillaume. 

[2] Le Père de Malherbe a initié le premier cours de « bioéthique » à l’École cathédrale du diocèse de Paris en 1995. Après plusieurs missions pastorales et un travail de thèse, il est maintenant principalement engagé dans l’enseignement et la recherche dans le domaine de l’éthique biomédicale. En dialogue permanent avec des professionnels de santé, des enseignants et des chercheurs d’autres disciplines, il cherche à apporter un regard spécifiquement théologique en ce domaine.

[3] Le 19 juin 1990, il publie et défend sa thèse intitulée Les fondements métaphysiques de l'agir humain chez J. Maritain, obtenant ainsi le titre de docteur en sciences humaines en philosophie.

[4] Le père Brighenti, docteur en théologie, "assumera cette responsabilité pour la période du quadriennal 2024-2028 et aura la mission d'animer un exercice synodal de l'activité théologique dans le domaine latino-américain; ainsi que de répondre aux besoins que le Celam, les conférences épiscopales et la communauté théologique d'Amérique latine et des Caraïbes lui confieront en fonction de sa spécialité".

[5] C'était jusqu'en 2018 un groupe actif de podcasteurs catholiques des États-Unis et d'Europe.Le 27 janvier 1996, il a été ordonné diacre et le 19 octobre 1996, il a été ordonné prêtre. Les deux ordinations ont été effectuées par le cardinal Simonis. En 2008, Roderick Vonhögen a écrit pour le Katholiek Nieuwsblad la chronique quotidienne Première Aide, où il répondait chaque jour de travail à une question sur la foi. Il fait cela aussi sur son podcast en anglais The Break. De 2009 à 2016, Vonhögen a présenté l'émission télévisée Katholiek Nederland TV. Plus tard, cela est devenu Roderick Zoekt Licht. Le 21 avril 2011, il a joué comme l'un des douze disciples de Jésus dans The Passion à Gouda. Les programmes télévisés qu'il crée sont diffusés par KRO-NCRV sur NPO 2. Auparavant, par la RKK sur cette même chaîne. Jusqu'en 2021, Vonhögen était vicaire de paroisse dans la paroisse Notre-Dame d'Amersfoort sans nomination dans une nouvelle paroisse. À partir du 1er mars 2022, le programme Roderick zoekt licht a été arrêté car, selon l'organisme de radiodiffusion catholique-protestant, il serait 'trop catholique'.