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Unité Pastorale "Grain de Sénevé"
Sacrements

Que sont les sacrements ?

 

"Rites essentiels de l'Église catholique, au nombre de sept. Geste et parole dans le cadre d'une célébration, rendant le Christ ressuscité présent et agissant dans la communauté croyante réunie en son nom. Signe visible d'une réalité invisible trouvant sa source dans la vie même du Christ. Le chrétien voit en effet en Jésus le plus grand des signes de la bonté de Dieu pour l'Homme. Et le sommet de sa vie, c'est sa Pâque, le don qu'il fit de lui-même sur une croix.
 

Les sept sacrements permettent d'accueillir sa présence, puisqu'il est ressuscité.

Les trois premiers sont appelés sacrements de l'initiation chrétienne parce qu'ils font entrer dans la communauté chrétienne : le baptême, la confirmation et l'eucharistie.


Deux autres sacrements sont ceux de la guérison, celle du coeur abîmé par le péché (la réconciliation) et celle du corps affaibli par la maladie (l'onction des malades).

Deux autres, enfin, sont un engagement particulier, ils font des croyants eux-mêmes des signes pour la communauté: le sacrement du mariage, où l'homme et la femme, créés à l'image et à la ressemblance de Dieu, trouvent leur unité dans l'amour et sont signes de l'amour de Dieu ; le sacrement de l'ordre, par lequel la communauté reconnaît en I'un de ses membres un berger que le Christ, l'unique pasteur, leur donne. Dans ces signes, enracinés dans I'histoire de Jésus, les croyants voient un geste de Dieu à leur égard. Ils sont "porteurs de grâce", c'est-à-dire qu'ils aident à se rapprocher de Dieu, à vivre de lui.


Les sacrements, par des signes extérieurs, balisent les grandes expériences intérieures de la vie chrétienne. Ainsi, celui qui a demandé le baptême s'entend confirmer, par le rite de I'eau et les paroles prononcées par le célébrant, qu'il est enfant de Dieu, sauvé par Jésus Christ, habité par l'Esprit, comme il en a déjà fait l'expérience lors de sa conversion. La religion ne se réduit pas à des rites extérieurs et au respect scrupuleux des consignes liturgiques sinon elle devient ritualisme. Mais être attentif uniquement à I'intériorité, sans
traduire l'expérience dans des gestes et des symboles et sans tisser des liens avec d'autres croyants, risque bien de conduire à une religion désincarnée et solitaire.

 

L'Église elle-même héritière de Jésus, "Corps du Christ" dit saint Paul, est le "sacrement du salut" (Vatican II) ; elle est, au coeur du monde, la mémoire du Christ.

Grâce à l'amour qui circule entre ses membres -  "Voyez comme ils s'aiment" -, elle fait signe vers Dieu, source de tout amour. Au regard de la foi, tout est finalement sacramentel, c'est-à-dire signe de la tendresse divine, à commencer par la vie elle-même. "Il vit que cela était bon" scande le premier récit de la création.

"Le Grand ABC de la Foi", Charles Delhez sj.